• La "théorie de l'action sociale" : Weber est souvent associé à la compréhension de l'action sociale. Il a affirmé que les actions des individus sont motivées par des significations subjectives, et que l'analyse sociologique doit prendre en compte ces significations pour comprendre pleinement le comportement humain.
• La "théorie de la bureaucratie" : Weber a étudié en profondeur la bureaucratie moderne et a élaboré une théorie qui décrit ses caractéristiques principales. Il a souligné l'importance de la rationalisation et de la formalisation dans l'organisation bureaucratique, tout en identifiant les avantages et les inconvénients de ce mode d'organisation.
• La "théorie de la domination" : Weber a développé une analyse de la domination politique qui comprend trois types idéaux de domination : traditionnelle, charismatique et légale-rationnelle. Selon Weber, la légitimité de l'autorité dépend de ces formes de domination.
• L'analyse de la religion et de l'éthique protestante : Dans son œuvre la plus célèbre, "L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme" (1905), Weber explore la relation entre la religion protestante, en particulier le calvinisme, et l'émergence du capitalisme moderne. Il a avancé l'idée que les valeurs et les croyances religieuses ont joué un rôle important dans la formation des mentalités capitalistes.
• La "théorie de la rationalisation" : Weber a discuté de l'importance de la rationalisation dans la société moderne. Il a soutenu que les processus de rationalisation conduisent à une bureaucratisation accrue, à une spécialisation croissante et à une rationalisation de la vie quotidienne.

Ces travaux et théories ont eu une profonde influence sur de nombreux domaines des sciences sociales, notamment la sociologie, l'économie, la science politique et l'anthropologie.